La sécheresse vaginale touche plus d’une personne sur six et est la cause de nombreux inconforts. Il est important d’agir vite, pour que les irritations et les démangeaisons ne s’aggravent pas. Pour cela, voyons ensemble les causes, les symptômes et les solutions qui s’offrent à nous.
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Sécheresse vaginale : comment la reconnaître ?
Vous commencez à utiliser de plus en plus souvent votre meilleur lubrifiant intime à base d’eau ? C’est peut-être que vous souffrez de sécheresse vaginale. Comment la reconnaître ? Cela peut se résumer par une situation d’inconfort au niveau des parties génitales, mais il existe des symptômes bien précis. On retrouve notamment :
- Des douleurs vaginales au niveau des parois et/ou des lèvres.
- Des rougeurs, notamment au niveau des petites et grandes lèvres.
- Des irritations voire des démangeaisons. Cela peut dans certains cas se transformer en sensation de brûlure.
- Des rapports sexuels douloureux.
- Des sensations de brûlure lors de la miction.
La sécheresse vaginale se manifeste également lors des infections, comme la vaginite ou la cystite. Ces symptômes sont les plus courants mais ils peuvent être le résultat d’un problème plus grave. Pour en avoir le cœur net, demandez toujours l’avis d’une gynécologue.
Sécheresse vaginale : quelles sont les causes ?
Il existe de nombreuses causes à la sécheresse vaginale, et souvent, elles ne sont pas inquiétantes. Voyons cela de plus près.
La ménopause
Pendant la ménopause et même à la pré-ménopause, certaines personnes souffrent de sécheresse vaginale. Cela est dû à une plus faible production d’œstrogènes. La muqueuse vaginale devient alors plus sèche et plus pâle.
Cette sécheresse est liée à l’atrophie vaginale, qui touche plus de la moitié des personnes ménopausées. Notez qu’elle peut être accompagnée d’autres symptômes, comme des bouffées de chaleur ou des saignements irréguliers.
La contraception hormonale
La sécheresse vaginale peut aussi être un des effets secondaires d’une contraception hormonale. En effet, comme les œstrogènes et la progestérone, qui sont responsables de la production des sécrétions vaginales, sont remplacés par des hormones de synthèse, le vagin peut s’assécher. Si c’est votre cas, n’hésitez pas à tester d’autres contraceptions.
Les antidépresseurs
Les ISRS ont pour objectif d’augmenter le taux de sérotonine dans le corps, afin de stabiliser les humeurs. Ils ont également un impact sur les récepteurs de l’acétylcholine, qui est un neurotransmetteur qui s’occupe des mouvements musculaires involontaires, comme ceux qui produisent les sécrétions vaginales. N’hésitez pas à en parler à votre médecin, celui-ci pourra alors vous conseiller.
Un nettoyage excessif
Il est important de rappeler qu’il ne faut pas nettoyer l’intérieur du vagin avec de l’eau et encore moins avec des produits nettoyants. En effet, le vagin a le magnifique avantage d’être autonettoyant. Il élimine tout seul ce dont il n’a pas besoin.
Pour prendre soin de sa vulve, il suffit de la nettoyer à l’aide d’un gant et de l’eau tiède. Ni plus ni moins. Vous verrez, vous direz bye-bye aux mycoses et cystites à répétition.
Sécheresse vaginale : comment prévenir ?
Sachez que la sécheresse vaginale peut également être due à un manque d’excitation pendant un rapport sexuel. Heureusement, pimenter sa vie de couple tout en faisant face à la sécheresse vaginale est possible !
Utilisez des lubrifiants sans silicone ou appliquez du gel d’aloe vera bio. Il existe également des crèmes et des ovules qui permettent de réhydrater les parois vaginales. On les trouve facilement en pharmacie.